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L'Afrique de l'Ouest, région préférée de l'investissement chinois
2005-12-15 00:00

 

Wei Xuan

Les quinze pays de la CEDAO (Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest) se trouvent dans l'une des régions les plus pauvres du monde, où le développement économique demande de nombreux capitaux et technologies. Dans cette région, en général, les pays pratiquent le libre-échange et les importations sont permises moyennant le paiement de droits douaniers.

Au Togo, pays d'une superficie de 56 000 km2, 70 PME de Chine ont investi 20 millions de dollars dans l'établissement de compagnies touchant quatorze industries. Actuellement, leur chiffre d'affaires atteint 40 millions de USD, et leur développement stimule la croissance stable des échanges bilatéraux entre la Chine et le Togo.

Participation à la refonte d'entreprises locales

Plusieurs grandes et moyennes entreprises de l'Afrique de l'Ouest ont suspendu totalement ou partiellement la production à cause du manque de capitaux, de l'usure de l'équipement et de la mauvaise gestion. Certains ont besoin de renouveler les technologies et l'équipement, et d'autres de procéder à la réorganisation industrielle. Pour les sortir de l'embarras, les autorités ont établi la liste de privatisation pour plusieurs entreprises et font des appels d'offres ouverts à la communauté internationale avec possibilité de cession à bail ou de gestion mixte, en vue d'introduire des capitaux, technologies et équipements pour promouvoir la reprise économique du pays.

Un restaurant chinois à Yaoundé, au Cameroun.

En 1996, China Worldbest Group Co. Ltd. a affecté 20 millions de yuans à l'achat de ENITEX, une usine de textile nigérienne au bord de la faillite. Cette usine est maintenant l'une des quelques entreprises textiles importantes en Afrique de l'Ouest. Les compagnies Huawei et ZE à Shenzhen et Bell à Shanghai ont travaillé à l'exploitation des possibilités d'accès au marché de produits de télécommunication en Afrique. Depuis 2001, ZE a signé avec le Niger trois contrats pour une valeur totale de 40 millions de dollars, et avec le Bénin un contrat d'une valeur de 60 millions de dollars. Huawei et Bell Shanghai sont en train de négocier avec les compagnies de télécommunication et de téléphone mobile du Togo des projets d'élargissement des réseaux de téléphone fixe et mobile. La valeur de contrats pourrait atteindre 300 millions de yuans.

En outre, l'Afrique de l'Ouest est une région où règne le paludisme entraînant un haut taux de mortalité. Chaque année, il faut importer environ 20 milliards de dollars de médicaments. L'utilisation abusive de médicaments a abouti à une large réaction de résistance. Toutefois, les analyses montrent que le médicament basé sur l'arteannuin fabriqué par la Chine et apprécié du milieu pharmaceutique international reste sûr et efficace. C'est le premier produit de la première catégorie de médicaments autorisés pour l'exportation par la Chine et aussi le meilleur médicament contre le paludisme. En outre, les matières premières du médicament d'origine chinoise baissent le coût de revient. Le fabricant chinois est encouragé à coopérer avec la CEDAO dans la production locale du médicament afin de débarrasser les habitants locaux de la souffrance apportée par le paludisme et, d'un autre côté, de rapporter un rendement économique.

Exploitation du marché des travaux publics

En Afrique de l'Ouest, les projets d'infrastructures de transports, de télécommunications, de ressources énergétiques et de protection environnementale ont tous été programmés et les compagnies internationales pour l'adjudication de travaux publics ont l'occasion d'y trouver un espace de développement.

La CEDAO applique à tous les projets l'appel d'offres ouvert et international et applique une politique active et souple en autorisant les entreprises des pays non membres de la CEDAO à investir et à soumissionner à l'adjudication, y compris les entreprises de conception, d'exécution et de contrôle de travaux.

Le marché des travaux publics de la CEDAO comprend plusieurs secteurs, mais de nombreux projets de construction sont restés sur les tablettes vu la pénurie de capitaux.

Actuellement, plusieurs entreprises chinoises essaient de trouver des capitaux des banques non seulement nationales, mais aussi locales ou non publiques, en vue d'accéder au marché de l'Afrique de l'Ouest.

 



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