Les relations amicales et coopératives entre la Chine et les pays d'Afrique se resserrent et se développent de jour en jour. Du 14 au 24 novembre 2005, sur l'invitation des gouvernements de Guinée, du Botswana et de Madacascar, Huang Ju, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central (CC) du Parti communiste chinois (PCC) et vice-premier ministre du Conseil des affaires d'État, a effectué une visite officielle dans les trois pays mentionnés.

Huang Ju discute avec le président du Botswana lors de sa visite en Afrique. Rao Aimin

À Madacascar, sur le thème de la promotion de la coopération économique et commerciale entre la Chine et l'Afrique, Huang Ju a dit que la Chine continuera d'encourager les entreprises chinoises à accroître leurs importations de l'Afrique, pour faire passer d'ici cinq ans le volume commercial sino-africain à 100 milliards de USD, contre 30 milliards à l'heure actuelle. La Chine soutient les efforts des pays d'Afrique pour acquérir un environnement commercial international équitable et rationnel.

La Chine encouragera les entreprises chinoises performantes et crédibles à investir et à s'implanter en Afrique afin de doubler d'ici cinq ans les investissements directs chinois en Afrique, d'y créer plus d'emplois et de réaliser une situation « gagnant-gagnant ».

Par ailleurs, la Chine formera (de 2004 à 2006) dix mille personnes qualifiées pour l'Afrique touchant les domaines de la gestion économique, de l'agriculture, de la santé, de la culture, de l'éducation, de la douane et de la diplomatie.

En même temps, sur l'invitation du Congrès national du Soudan, de l'Organisation du peuple de l'Afrique du Sud-Ouest de Namibie, du gouvernement sud-africain et du Parti révolutionnaire de Tanzanie, Li Changchun, autre membre du Comité permanent du Bureau politique du CC du PCC a visité avec succès le Soudan, la Namibie, l'Afrique du Sud et la Tanzanie.

Li Changchun a indiqué que la Chine et les pays d'Afrique affrontent de même tâches axées sur le développement économique et l'amélioration de la vie du peuple. Le renforcement de la confiance mutuelle sur le plan politique crée une atmosphère favorable à la coopération économique et commerciale sino-africaine. À travers les efforts des dirigeants des deux parties, l'amitié et la coopération sino-africaines ont subi les vicissitudes de la situation internationale, connu constamment une nouvelle vitalité, se sont enrichies de nouveaux contenus et sont entrées dans une période de développement dans de divers champs et à multiples niveaux.

Li Changchun rencontre le secrétaire général de l'Organisation du peuple de l'Afrique du Sud-Ouest de Nambie. Ma Zhancheng

La coopération économique et commerciale entre la Chine et l'Afrique est toujours réciproque, ce qui non seulement se traduit dans le volume global du commerce, mais encore dans certains nouveaux moyens de coopération surgis ces dernières années. Le montant d'importation de l'Afrique était supérieur à celui de l'exportation vers l'Afrique ; le gouvernement chinois encourage les entreprises chinoises à « sortir » pour apporter le capital et la technique en Afrique. En juin 2005, près de 700 entreprises chinoises y avaient investi 750 millions de dollars. Par ailleurs, des sociétés chinoises ont entrepris de nombreux travaux d'infrastructures y compris en transport et télécommunications, avec un montant contractuel de 30,6 milliards de dollars calculé jusqu'en octobre 2005. La coopération agricole sino-africaine développée rapidement contribue considérablement à résoudre le problème de nourriture et d'habillement des pays d'Afrique. Selon le ministère du Commerce de Chine, en 2004, le volume commercial sino-africain a triplé par rapport à 2000 pour atteindre 30 milliards de dollars par année.

De plus, conformément au « Plan d'action Addis-Abéba » signé en décembre 2003, la Chine a annulé les dettes totales ou partielles des 31 pays d'Afrique les plus pauvres et des pays d'Afrique lourdement endettés, ce qui concerne 156 dettes échues pour un montant total de 10,5 milliards de yuans.

La Chine et l'Afrique ont réalisé le « gagnant-gagnant » dans la coopération. Beaucoup de techniques appliquées s'adaptent au marché africain, et de riches ressources minérales et de vastes champs inexploités de l'Afrique offrent de grandes possibilités aux entreprises chinoises. Un diplomate chinois au Kenya a indiqué que son gouvernement encourage les entreprises étatiques et privées à investir en Afrique afin de soutenir l'édification économique locale. Le porte-parole du gouvernement du Kenya a indiqué que son pays est disposé à développer la coopération économique étroite avec la Chine qui ne met pas de conditions économiques ni politiques au secours qu'elle offre.